Emmanuel Gilbert
diptyque photographie
Brume Fantomatique
En prenant cette photo qui reste abstraite, j'ai cherché l'atmosphère des landes d'Emily Brontë. En renforçant très légèrement le bleu central, j'ai voulu signifier comme une présence (fantomatique) et en travaillant les filée de points lumineux, donner l'idée du mouvement de la brume par le vent.
Chambre 217
Aspirés par ce point de lumière.
Abandonnant la terre et son habillage vert.
Avançant sans savoir où cette attirance nous mène.
Au risque de tomber, passé ce lieu si amène
Mais si dans cette chambre d’hôtel, tout n’était qu’un songe.
Et si l’attraction, c’était Elle.
Presentation de l'artiste
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Son histoire et approche
Emmanuel Gilbert est un photographe autodidacte.
Très attiré par le minimaliste et le dépouillement, que ce soit dans le design ou l’art picturale, c’est cette direction qu’il a tout naturellement suivi en se dirigeant vers la
photographie abstraite. A ses couleurs de prédilection que sont le bleu profond ou le noir s’en sont ajoutées d’autres : comme il aime travailler la lumière, des jaunes, des bruns ou des rouges sont ainsi venues enrichir sa palette chromatique mais toujours en recherchant une chaleur de tons.
Les œuvres qui sont présentées aujourd’hui offrent à voir quelques exemples de son
traitement de la photographie. Il a recours à des temps de pose plus ou moins longs pour obtenir les effets de mouvement recherchés et utilise la sous-exposition pour faire ressortir les profondeurs de champs.
Il joue ainsi avec la captation du mouvement et de la lumière, à chaque fois différents, qu’il amplifie ensuite par un traitement résolument subtil, destiné parfois à transformer radicalement la prise de vue et parfois destiné à lui conférer des accents qu’il veut oniriques et délicats.
Emmanuel va ainsi rechercher à créer une vision en trois dimensions, à superposer des plans qui n’existent pas puisque « l’objet » qu’il photographie n’existe pas lui-même : il n’est qu’éphémère. Ce qui existe le temps d’une seconde n’existera plus la seconde suivante. De là, toute capture se révèle être une chose unique, impossible à recréer à l’identique.
Son objectif est de créer de l’esthétisme là où il n’y en a pas, de faire naître un point de vue, une vision dans laquelle le spectateur pourra laisser libre court à son imagination et se perdre.